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La méditation de pleine conscience vise à "autoproduire" un état d'apaisement. Mais lors de la phase d'apprentissage, on a souvent besoin d'un environnement facilitant. On peut se servir d'un support audio, une méditation guidée, se mettre à l'écart ou méditer à plusieurs. En général, ce qui apaise le plus, c'est de parvenir à fixer notre attention sur quelque chose de calme et régulier, notre respiration, par exemple. Lorsqu'on n'a pas la vue de l'océan ou sur des nuages qui défilent dans le ciel, on va se contenter d'observer les mouvements de notre souffle. Il n'y a pas de but à atteindre, simplement à se poser dans l'instant présent.

 La méditation muscle notre capacité d'attention, très fragilisée, notamment par les réseaux sociaux. Elle nous apprend à repérer les moments où nous sommes distraits et à revenir à un objet de concentration. Puisqu'elle nous permet d'observer régulièrement dans quel état nous sommes, elle nous apprend également la stabilité émotionnelle. Comme pour l'activité physique ou l'usage d'un instrument de musique, il est nécessaire de la pratiquer régulièrement, d'exercer son esprit à se poser dans l'instant présent.

Un système immunitaire au top

Adieu grippe et rhume. La réponse immunitaire générée par un vaccin contre la grippe est six fois plus importante chez les méditants que chez les autres. Et sans vaccin ? Les accos du « OM » aurait 60 % de risque en moins de contracter un virus. Et lorsque c’est le cas, l’intrus disparaît en cinq jours contre huit pour les autres.

10% en plus de capacité respiratoire

Méditer c’est sentir son abdomen gonfler, puis ses cotes, son thorax et même ses clavicules. En clair : respirer pleinement même dans la partie haute des poumons, une zone rarement stimulée. Pratiquée régulièrement, cette respiration permettrait d’accroître de 10 % sa capacité respiratoire.

Diviser par deux les risques cardiaques graves

Les pratiquants réguliers (au moins dix minutes par jour) voient leur pulsations cardiaques diminuer de 15 à 20 battements. Or un cœur légèrement au ralenti se fatigue moins. En outre, des chercheurs de l’Iowa ont démontré que les adeptes de la méditation avaient deux fois moins de risque d’avoir un infarctus ou un AVC.

Concentration renforcée

L’activité de l’amygdale, une région du cerveau qui s’active et s’épaissit quand nous sommes en proie aux émotions négatives, est très faible lorsque l’on médite régulièrement. Résultat ? Les méditants sont beaucoup moins sensibles aux stimuli extérieurs. En revanche, de nombreuses études montrent une augmentation de la matière grise dans la partie gauche de l’hippocampe, une zone du cerveau qui met en jeu les mécanismes de la mémoire, de la concentration mais aussi la compassion et l’introspection.

Davantage de plaisir

88 % des méditants déclaraient avoir une vie sexuelle très épanouie avec une moyenne de 3 rapports hebdomadaires contre 1,7 pour les non-pratiquants. Des réponses liées en grande partie à la capacité de ces derniers à se concentrer sur l’instant présent et le plaisir ressenti.

Apaiser notre second cerveau

Les intestins sont remplis de neurones. D’ailleurs, 95 % de la sérotonine du corps, un neurotransmetteur qui joue un rôle de premier plan dans l’anxiété et dans l’inflammation des organes, se trouvent dans les intestins. En abaissant le niveau de stress des individus, la méditation permet de réguler le taux de sérotonine et protéine CRP réactive, un marqueur de l’inflammation. 60 % des patients atteints de la maladie de Crohn, une maladie inflammatoire des intestins, ont vu une stabilisation voire une amélioration de leur maladie après deux semaines de pratique quotidienne de méditation.

Mon exercice pratique : 5 minutes de méditation pour lutter contre le stress

Travail, métro, salle d'attente, premier rendez-vous, entretien d'embauche… Les moments que l'on vit en apnée (sans s'en rendre compte) sont de plus en plus fréquents. La solution pour reprendre littéralement son souffle ? Méditer quelques minutes. Mode d'emploi.

  • Je cesse d'être en lutte contre l'environnement ou de chercher à résoudre un problème tout de suite. Je ne cherche pas à faire le vide dans mon esprit. Je me concentre simplement sur ce que je suis en train de ressentir. J'observe ce qui se passe dans mon corps, mes pensées qui circulent, les émotions qu'elles déclenchent.
  • Je n'ai pas d'effort à faire, juste à me rendre présente à ce qui est, en étant attentive à mon souffle : j'observe l'air qui entre à l'inspiration, qui sort à l'expiration. Je déplie mon ventre et je laisse faire, sans chercher à respirer d'une façon particulière.
  • Il est normal, lorsque j'essaie de me concentrer sur ma respiration, que des pensées m'entraînent ailleurs. L'esprit vagabonde par nature. Notre attention explore en permanence tout ce qui passe et réagit avec des émotions ou des tensions, et la respiration se suspend. Lorsque je m'en aperçois, je reviens tranquillement à mon souffle, ma respiration reprend son cours.
  • Centrée sur mon souffle, je ne cherche pas à interrompre le flot de ressentis et de pensées. Je lui permets d'être là, sans jugement. Ce détour par soi-même me permet de mettre à distance, en le regardant passer. Peu à peu, je suis moins captée, captivée, tourmentée par lui. Je suis pleinement présente à ce qui est j'occupe pleinement mon espace. L'agitation intérieure est apaisée.

       

       Christophe André 

Les bienfaits de la méditation
Tag(s) : #Bien-être, #Méditation, #Santé, #Corps-Esprit
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